Martine Inack-Thieulin :
« Je n’ai rien à me mettre »!

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Martine Inack-Thieulin propose à travers son livre « Je n’ai rien à me mettre 2.0 » une méthode pour révéler les femmes à elles-mêmes, à les aider à se sentir belles et confiantes au travers de leur garde-robe. Cette coach en image organise également une multitude de coachings individuels et collectifs.

 

Vous avez fait une carrière dans la diplomatie française ensuite vous avez travaillé pour des ONG comme MSF. Qu’en retenez-vous ?
je_nai_rien_a_me_mettreJ’ai envie de dire qu’avant j’avais une vie non seulement différente, mais plate… Avec mon mari, on voyageait souvent et tout dépendait des conditions de visa de travail si le conjoint pouvait travailler ou non, s’il pouvait alors je travaillais. C’était une vie très confortable, mais qui m’ennuyait, je sentais au fond de moi que ce n’était pas ma vie. En partant du Nigéria, je me suis demandé : « Mais qu’est-ce que je veux faire de ma vie ? ». Je voulais me concentrer sur moi et trouver la chose qui me faisait vibrer. C’est à ce moment-là que j’ai demandé pour avoir une mission humanitaire. C’était une démarche relativement égoïste, je le faisais plus pour moi, pour trouver ma place… A ce moment-là, il y avait les inondations au Pakistan. Je suis partie 4 mois. Quand je suis arrivée, je me sentais paumée de chez paumée (rire) ! Je me souviens de m’être demandé dès l’arrivée « Mais qu’est-ce que je suis allée chercher là ? ».  C’était une misère totale, les gens avaient tout perdu, le choléra frappait la population…et pourtant les gens nous offraient encore le thé quand on arrivait. C’était une belle leçon de vie de recevoir encore quelque chose de gens qui avaient tout perdu ! Je suis encore très émue en y pensant.

Comment êtes-vous arrivée dans la mode ? 

Malgré cette expérience unique, je ne me réalisais pas. Je n’arrêtais pas de me demander « mais qu’est-ce que tu peux faire par toi-même ? » « Qu’est-ce que tu aimais faire quand tu étais petite ? ». Je voulais créer ma propre entreprise. J’ai donc repris le chemin des études où j’ai fait un Master à Liverpool. Et un jour, je regarde la télévision, je revenais d’Éthiopie à ce moment-là et je tombe sur l’émission de Christina Cordula (« les reines du shopping »). Et j’ai été surprise de me dire que ce qu’elle faisait était un métier. Moi qui adorais conseiller mes copines, mes amis, mon mari pour leur look, ce fut la révélation. Je pouvais enfin faire de ma passion, un métier. J’ai pris des renseignements sur Internet et j’ai vu qu’elle organisait des formations. Je me suis inscrite et une semaine plus tard je commençais. Une fois ma formation terminée, je me suis retrouvée à Bruxelles avec le sentiment de faire ce pour quoi je suis venue au monde. 

En lisant votre livre « Je n’ai rien à me mettre 2.0 », ce qui m’a frappé c’est que votre travail revient à révéler la femme à elle-même…

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C’était vraiment ça, ma démarche ! Quand j’ai commencé à travailler, j’entendais souvent « Je ne suis pas assez ceci ou cela; grande ou mince »…comme si personne n’était à sa place. Et ça m’a frappé d’autant plus que de là où je viens les femmes sont bien en chair, elles ont des formes et sont bien dans leur peau. La société n’arrête pas de nous bombarder d’images alors qu’il y a peut-être que 200 tops modèles dans le monde entier. Sur 7 milliards d’individus, cela ne représente rien. Et puis, il y a des femmes « normales » comme vous et moi. Je suis unique et vous l’êtes tout autant. N’importe quelle femme peut trouver sa ressource et l’exploiter. C’était donc ça le but du livre… Il y a beaucoup de culpabilité sur les épaules d’une femme. Elle ne peut pas s’habiller comme ci ou comme ça. Elle ne peut pas trop sourire sinon elle envoie des messages de séduction. Aujourd’hui, les femmes sont de plus en plus fortes, car elles ont compris qu’elles pouvaient être la femme qu’elles souhaitaient. 

En tant que conseillère en image, vous avez beaucoup de businesswomen et vous expliquez que vous avez développé votre méthode suite à ses rencontres.

Oui tout à fait ! Ma méthode s’est créée au fur et à mesure des rencontres. On utilise en moyenne 1/3 de notre garde-robe. Pourquoi ? Parce que beaucoup de femmes ne connaissent pas leur morphologie et si elles la connaissent ne l’acceptent pas réellement. Alors que toutes les femmes ont quelque chose qu’elles aiment. Ma méthode s’adresse à tout le monde qu’on soit businesswoman ou non. Nous rêvons toutes de nous lever le matin et de mettre quelque chose qui va nous plaire. Et quand on se sent bien, on va dégager quelque chose de fort dans l’aura et le charisme. Les packages que j’offre ne se font pas en une fois. Il faut trouver la façon dont amènent les choses. On ne peut pas arriver et dire à la personne « il n’y a rien qui va »…c’est assez violent. Donc ça prend du temps…

On nait femme ou on le devient ? 

je_nai_rien_a_me_mettreOn nait femme enfin je veux dire on nait du sexe féminin. D’emblée, on est femme ! Après il y a des femmes qui sont intuitivement féminines. Il y a des femmes qui sont dans la séduction parce qu’elles sont bien avec le fait d’être une femme. Être femme et se sentir bien dans sa peau, c’est pour moi être une femme accomplie. Et je suis très heureuse d’aider ces femmes à s’accomplir que ce soit dans les workshops, coaching individuel ou de groupe ! 

Plus d’info ? 

www.sodamngorgeous.com

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