Comme Mozart, Yves a commencé la musique encore enfant. À 3 ans, il voulait jouer du violon, à 4 ans il commençait le piano, à 14 ans la batterie et à 16 ans il se lançait de manière professionnelle. Portrait de cet artiste aux multiples talents.
Yves arrive avec un grand sourire et une chemise avec des flamants roses, animal qu’il chérit par-dessus tout. Il a un sourire franc et comme on dit la « cool attitude ».
Quand avez-vous commencé la musique ?
Depuis tout enfant en fait… Aussi loin que je m’en souvienne, j’étais déjà attiré par elle… À 3 ans, j’avais dit à ma mère que je voulais apprendre le violon. À 4 ans, je faisais mes premières leçons de piano. Je me souviens qu’à 7 ans je jouais des percussions dans le défilé de la Zinneke parade. J’étais beaucoup trop petit que pour pouvoir porter les instruments donc on m’avait installé sur un petit char… C’était rigolo ! À 14 ans, je commençais la batterie avec un groupe… Nous avons même joué au Botanique. Puis je me suis de plus en plus dirigé vers la musique électronique et à 15 ans je faisais le DJ dans des évents privés…
Vous arriviez à faire vos études en plus de tout ça ?
Je suis assez actif, j’aime faire plusieurs choses… être sur tous les fronts. A la fin de mes humanités, je voulais devenir médecin ou chirurgien et c’est finalement la directrice de mon école qui m’a dirigé vers des études d’ingénieur-son. Qui me correspondaient mieux en fait (rire) !
Quel a été l’élément décisif de votre carrière ?
À 20 ans, j’ai participé à un concours pour le Sziget Festival. Le but étant de poster une chanson, les gens devaient voter en ligne et celui qui avait le plus de voix pouvait faire une scène durant le festival. Il y avait 400 groupes qui participaient, dont des groupes très connus. Ce n’était pas gagné (rire)! Donc pendant plusieurs jours, j’ai fait du porte-à-porte avec une tablette et j’ai demandé aux gens de voter en ligne pour moi. J’ai fait partie des 6 groupes finalistes. Et puis le directeur du festival a trouvé que je m’étais tellement investi qu’il m’a offert ma chance. Je me suis retrouvé sur une scène du Sziget Festival et c’était la folie ! Une de mes plus belles expériences ! Depuis, je suis devenu résident au Sziget…
https://www.youtube.com/watch?v=mhGamU3Z82o
Vous revenez sur les devants de la scène avec un nouveau single…
Oui tout à fait ! Après les attentats, j’ai tourné le clip « Harmony »… De là, j’ai rencontré Paul Legrand qui est producteur, puis les studios DADA… Et petit à petit, le projet est né et tout le monde y est rentré… C’était de la folie (rire) ! C’est une super chouette équipe ! J’adore travailler avec eux. Henry Gillet qui est l’un des producteur et qui pose sa voix sur la musique est vraiment quelqu’un de bien… et qu’est-ce qu’il me fait rire ! Avec ce single, on veut tous apporter du bonheur dans la vie des gens… Tu sais, le genre de morceaux que tu écoutes et qui te fait sourire…C’est également un mélange de genre entre moi qui suis originaire du Guatemala, un guitariste qui a du son africain et d’un chanteur qui est bien rock… C’est un beau projet avec une merveilleuse équipe !
Un rêve un peu fou que tu souhaiterais réaliser ?
J’adorerais tourner dans le monde entier, rencontrer des gens et vivre de mes instruments… J’adore ça dans les voyages quand tu finis par jouer des percussions sur les plages avec d’autres…
https://www.youtube.com/watch?v=wZMq54S0ds4
Plus d’infos ?
www.usx-music.com