Glass Museum :
quand deux univers s’entrechoquent !
Originaire de Tournai, le duo instrumental Glass Museum se compose du pianiste Antoine Flipo et du batteur Martin Grégoire. Glass Museum c’est un savoureux mélange de Jazz et d’électronique, la rencontre de deux univers que tout opposent et qui pourtant se marient à merveille ! On les rencontre dans les coulisses du Brussels Summer Festival, quelques heures avant leur concert.
J’ai entendu que Martin Grégoire (le batteur) a étudié à l’ULB. Antoine Flipo, a fait l’agro à Gembloux. Par quel chemin êtes-vous arrivés à la musique ?
M.G. : La question se serait plutôt par quel chemin, on en est arrivé à faire des études alors qu’on a toujours été passionné par la musique (rire) ! J’ai commencé à jouer de la batterie à 8 ans ! Puis, nous avons joué chacun de notre côté dans des groupes dans notre région. À 14 ans, je faisais des concerts…mais l’idée de ne faire que de la musique n’était pas tout tracé ! Je n’aurais jamais imaginé jouer un jour à Dour ou me retrouver au BSF !
A.F. : Je pense que la musique s’est toujours imposée à nous ! Moi à l’inverse, j’ai toujours voulu vivre de ma musique, et ce depuis tout petit ! Et puis, tu grandis et tu te dis qu’il faut être réaliste et faire des études (rire) !
M.G. : Je pense que quand on a des parents qui ont végété de près ou de loin dans la musique, c’est peut-être quelque chose de plus facilement envisageable… se dire qu’on va faire ça de sa vie. Pour nous, ce n’était pas le cas…Donc, faire des études et avoir cette sécurité est rassurant…même si on voudrait ne vivre que de la musique !
Et comment arrivez-vous à combiner vos études avec les concerts, les promos…?
M.G. : Je suis en gestion culturelle donc il y a un sens avec la musique et la culture. Quand nous sommes en tournée, nous rencontrons fatalement des gens de ce secteur-là aussi ! Tout est en lien !
Comment vous vous êtes rencontrés ?
A.F. : On se connait depuis notre enfance…9 ans ?
M.G. : Nous étions en primaire dans la même école et nos parents se connaissaient également !
A.F. : Il avait un an de plus que moi et quand on est petit, un an, ça parait beaucoup…Donc on ne se parlait pour ainsi dire jamais. Et c’est lors d’une soirée en fin de secondaires, qu’on a commencé à discuter ensemble. On savait que l’un et l’autre jouaient de la musique… Et on s’est dit après cette soirée que ce serait cool d’essayer de faire un truc ensemble. C’était il y a 3 ans et un an après on faisait notre premier concert à Dour Festival !
J’ai lu que c’était, à l’époque, votre but de faire Dour Festival. Pourquoi était-ce ce festival-là en particulier ?
M.G. : C’est un festival qui nous correspond bien au niveau de l’affiche ! Il y a beaucoup d’électro, de musiques alternatives…
A.F. : Ce n’est pas mal de faire son premier concert à Dour, d’entrée jeu, ! Et puis, ça nous a permis d’avoir un relais énorme au niveau de la presse puisqu’on avait gagné le tremplin.
Cet été, vous avez fait les Ardentes, Dour, le BSF… qu’est-ce qui vous plait le plus dans les festivals ?
M.G. : Chaque public est très différent en fonction des festivals ! De manière générale, les festivaliers sont un public assez relax, prêt à faire des découvertes !
A.F. : Cette année, nous sommes allés en Allemagne faire également un festival ! Le Fusion Festival et c’était une expérience extraordinaire ! 450 personnes qui dansent, qui sont heureux d’être là…
M.G. : Oui c’était une expérience de dingue ! Le public était grandiose ! À la fin du concert, ils nous ont même fait des câlins (rire) !
Vous avez sorti votre album « Deux » et vous mettez un point d’honneur à vouloir faire évoluer votre son…
M.G. : Oui, nous ne voulons pas que les choses soient figées. Notre musique va évoluer dans les prochains mois !
A.F. : Aujourd’hui, nous avons vraiment la volonté d’ajouter des sonorités différentes. Nous sommes deux, mais paradoxalement, nous avons la possibilité de faire beaucoup de choses ! On peut inviter plein de personnes et créer une ambiance totalement différente pour chaque concert !
Un rêve un peu fou que vous souhaitez réaliser ?
M.G. : Remplir l’AB !
A.F. : C’est notre salle préférée à Bruxelles. On trouve que le son est magnifique là bas. Nous avons déjà joué à l’Ancienne Belgique en première partie de Rone. L’étape suivante, ce sera de remplir la salle rien que pour nous !
Plus d’infos ?