Voilà seulement 10 jours que cette nouvelle année 2018 a débuté et déjà Netflix enrichit son catalogue d’une nouvelle mini-série anglaise, The End Of The F**king World. Cette création originale cosignée Netflix / Channel 4 et sortie le 5 janvier, se compose de 8 épisodes au format court. Un road-trip noir pour ado grinçant et délicieusement inhabituel que Brussels Is Yours a binge-watché en seulement 3h00 (durée totale du programme).
The End Of The F**king World : le pitch
«Je m’appelle James, j’ai 17 ans et je suis presque sûr d’être un psychopathe.» C’est ainsi que se présente James, véritable archétype de l’antihéros. Depuis sa plus tendre enfance, James ne ressent aucune émotion, il est asocial, n’aime pas son père et tue des animaux. Désormais, il souhaite tuer quelque chose de plus «gros». Alyssa, rebelle sans filtre serait la proie idéale. Elle déteste tout le monde, sauf son père justement, qui l’a pourtant abandonnée lorsqu’elle était toute jeune. James a quelque chose de spécial. Un beau jour James vole la voiture de son père, Alyssa le suit. Il va la tuer c’est sûr, elle va tomber amoureuse, c’est sûr. En route vers «The End Of the F**king World».
The End Of The F**king World, c’est avant tout un roman graphique
The End Of The F**king World (Roman graphique)
L’américain Charles S. Forsman a imaginé cette histoire dans un roman graphique sorti en 2011. L’auteur de 36 ans est d’ailleurs à l’origine des Snail Oil Comics, qu’il a auto-publié et pour lesquels il a obtenu le prix Ignatz, prix anglais, qui récompense les meilleurs créateurs de bandes dessinées.
The End Of The F**king World : notre avis
Dans une esthétique pop à souhait, Charlie Covell explore les doutes et les désillusions de l’adolescence dans un monde d’adultes avec brio, distillant un humour noir jamais cynique, mais parfois déroutant. Spécialise du genre (elle avait œuvré sur la célèbre série Misfits), elle emmène ses acteurs, excellents, dans un univers réaliste et cruel, rythmé par une bande-son pêchue et réjouissante.
The End Of The F**king World est donc une excellente surprise. Certains diront que la série aurait pu être raccourcie pour en faire un simple bon film, mais le choix de Covell de morceler l’intrigue est d’autant meilleur, qu’il élève le programme en véritable recueil de «chroniques sociales». Pour le moment, aucun renouvellement n’est prévu par Netflix, même si le final pourrait bien aboutir sur une suite, chez Brussels Is Yours, on pense qu’elle n’est pas véritablement nécessaire.
Bonjour toi qui, comme moi, as du mal à décrocher lorsqu'il s'agit de parler de cinéma, de séries ou de musique. Je te propose de nourrir ton appétit insatiable en la matière avec quelques articles sur BIY. Et si ça ne te suffit pas, vient donc faire un tour sur mon site www.cinetmu.com
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