Incontournable, Aux Armes de Bruxelles!
Situé en plein centre-ville de Bruxelles, Aux Armes de Bruxelles est une véritable institution dans la capitale. Un incontournable, assurément.
Une fois n’est pas coutume, on va vous parler d’un restaurant au plein cœur de Bruxelles. Situé rue des Bouchers, Aux Armes de Bruxelles est une véritable institution bruxelloise. Ouvert en 1921, ce restaurant servait de cantine pour beaucoup de Bruxellois et pour certains grands noms de la scène. Pour preuve, Jacques Brel y avait sa table attitrée.
Il y a un an, le restaurant est repris par Rudy Vanlancker, heureux propriétaire de Chez Léon, spécialiste moules-frites situé dans la même rue. Rudy Vanlancker a de grands projets pour Aux Armes de Bruxelles. En faire la plus belle brasserie de l’Ilot sacré, mais surtout redonner au restaurant, ses lettres de noblesse. Vanlancker veut retrouver ce qui faisait la réputation des Armes de Bruxelles et qui s’est un peu perdu en chemin ces dernières années, à savoir une cuisine de qualité chère aux Bruxellois dans un cadre authentique.
C’est par un samedi soir pluvieux que nous nous sommes rendus Aux Armes de Bruxelles. Il faisait vraiment moche et manger quelque chose de réconfortant n’aurait pas été de refus.
Fréquentée en grande majorité par des touristes en quête d’authenticité belge, la rue des Bouchers est, malheureusement, peuplée de beaucoup de restaurants peu ragoutants où la cuisine de chez nous est mise à mal. Mais, dans cette même rue, sur un coin, se dresse Aux Armes de Bruxelles. Un bel établissement où, une fois passée la porte, on oublie un peu tout le brouhaha de cette rue.
Le restaurant a deux parties. Une partie brasserie dans le style populaire avec des banquettes en cuir et des petites lampes sur les tables et une partie plus «classique », La Rotonde, avec nappes blanches et service plus personnalisé. C’est à la fameuse table de Jacques Brel, dans la Rotonde, que nous avons eu l’honneur d’être assis. L’accueil est chaleureux et les serveurs, en parfait uniforme blanc, aux petits soins.
Pour les entrées, notre choix se porte sur une rémoulade de poires, magret de canard et foie gras (en suggestion) et sur une coquille ostendaise (15,25 euros), cassolette de crevettes, moules, champignons et fromage.
Les assiettes arrivent un peu trop vite, mais elles sont bien servies. Copieuses et franchement bonnes. À la fin des entrées, nos estomacs sont déjà bien repus.
En plat, nous choisissons un filet de saumon écossais, frites et sauce béarnaise (25, 75 euros) et côtelettes de porc, pommes de terres et sauce au fromage Herve piquant (en suggestion). Tout était très bon. Et, cette fois-là encore, les portions étaient bien généreuses.
À la fin du repas, on était calés. Même plus de place pour un dessert, c’est pour vous dire. Surtout que certains nous avaient tapé dans l’œil. Comme la fameuse gaufre de Bruxelles ou la crêpe qu’un serveur vous flambe à la mandarine Napoléon directement sur un fourneau installé dans la salle.
On s’est contentés de deux petits cafés serrés et on a profité de ce moment pour s’imprégner de l’ambiance qui régnait ce soir-là dans le restaurant. Une ambiance assez familiale. Pas trop de tables de touristes étonnamment, mais des tables de familles avec enfants, quelques tables d’amoureux, des tables d’amis qui fêtaient des anniversaires.
Des jeunes, des moins jeunes, des personnes âgées et des enfants.
Aux Armes de Bruxelles serait, d’après les dires, à nouveau très prisés des personnalités belges ou internationales du théâtre, du cinéma, de la chanson, qui viennent avant ou après le spectacle manger la cuisine du chef Cédric Callenaere.
Ça doit être vrai, car ce soir-là nous avons dîné à la table à côté de celle de…Chantal Goya.
Peut-être qu’à avec le temps, les Bruxellois ont un peu perdu l’habitude de manger dans le centre-ville de Bruxelles. Mais c’est un tort. Force est de constater qu’il y abrite de beaux et bons endroits. Force est de constater également qu’un vent de renouveau souffle sur cette partie de la capitale. De nouveaux restaurants, bars, cafés, commerces voient le jour et d’autres renaissent de leurs cendres.
Nous avons passé une bonne soirée Aux Armes de Bruxelles. L’ambiance familiale et chaleureuse, le service adorable et dévoué, les assiettes gourmandes et l’impression, le temps d’une soirée, de faire un saut à la belle époque.
« C’était au temps où Bruxelles chantait, c’était au temps où Bruxelles brusselait… »
Jacques Brel
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Aux Armes de Bruxelles
Rue des Bouchers, 13
1000 Bruxelles
Page Facebook : Aux Armes de Bruxelles