Le film du mercredi:
The Lost City of Z
L’acteur Charlie Hunnam endosse le rôle de l’explorateur Fawcett. Avec lui, une grande jungle verte qui l’accompagne partout, rangée dans un coin de sa tête. Qu’il soit au milieu de la campagne de son Angleterre natale, dans le lit à côté de la femme qui élève ses enfants ou au milieu des balles sur un champs de bataille, cette jungle l’obsède. Lui qui ne pensait qu’à ses médailles, à grimper les échelons et diner à la table des grands du royaume.
Ses rêves de la grande société anglaise n’ont pas résisté. À la place du serrage de main de puissants, voici l’onirisme: la jungle, une longue rivière qui serpente doucement sous un lumineux ciel bleu, les mystères oubliés d’une civilisation disparue. La cité de Z. La dernière clé de l’humanité. L’essence du moteur de ses rêves.
Au départ, pourtant, elle ne sera qu’un autre moyen d’accéder à la gloire et aux courbettes poudrées. Un moyen de transformer son nom, Fawcett, en une marque reconnue et respectée. Mais, elle va rapidement se transformer en obsession pour échapper à cette société britannique emprisonnée dans des valeurs poussiéreuses.
C’est l’histoire d’un homme éternellement insatisfait, d’un homme qui désire ce qu’il n’a plus. Fawcett passera sa vie à penser à sa famille au milieu des arbres en Amazonie et à rêver de sa jungle avec sa civilisation oubliée une fois de retour chez lui. Voici le prétexte utilisé par Gray pour nous présenter uns à uns, parfois maladroitement, souvent avec insistance, tous les problèmes de la société de l’époque. Tous ces problèmes que l’on retrouve aujourd’hui encore au sein de nos sociétés capitalistes.
Au cours d’une belle fin inutilement ouverte, Fawcett devra trancher. Jungle ou Angleterre? Rêve ou réalité? Voici le parcours d’un explorateur et sa bataille pour ne pas abandonner ses rêves.
Un dilemme qui parlera à ceux cherchant à préserver leurs jungles oniriques.
1 Comment
Je voulais le voir ce film, mais étrangement au cinéma il est passé inaperçu… Kinepolis ne le programmait pas, et UGC uniquement en VOSTFR à deux petites heures seulement