One Horse Land :
Very interesting band ! (places à gagner)
One Horse Land est un groupe bruxellois dont l’alchimie qui existe entre Audrey Coeckelberghs et Jérémie Fraboni, un couple à la vie comme à la scène, se dégage de chaque morceau. Leur musique pop revêt des aspects folk et séduit plus d’un sur leur passage. On dévore littéralement leur deuxième album « Interesting Times » et on a adoré leur concept de Covers Of The Future. C’est certain, One Horse Land est un groupe dont on entendra encore parler ! Rencontre avec Jérémie.
Vous avez commencé en 2013 sous le nom de « Another Belgian Band »…
Oui c’est exact ! C’était un projet personnel que je faisais, à l’époque, à côté d’un autre groupe que j’avais qui s’appelait Roaccutane et qui faisait de la musique électro. C’était vraiment un petit projet que je lançais comme ça sur le côté avec des musiciens qui étaient disponibles. En 2014, c’est devenu plus concret, il y avait des musiciens qui s’étaient formés autour de moi, on avait fait pas mal de concerts, on avait des chansons donc on a sorti un disque…On voulait quelque chose de nouveau et on a changé de nom pour One Horse Land. Aujourd’hui, on s’est recentré Audrey et moi sur un duo avec d’autres musiciens que nous avons rencontrés pour ce deuxième album. J’aime travailler sur ce que j’aime et j’aime sentir qu’il y a un appétit de la part du public sur ce que je fais. J’ai besoin d’être convaincu moi-même que ce que je fais au niveau musique a un potentiel…
Pour votre deuxième album, vous avez envoyé les partitions à différents groupes belges qui ont interprété le morceau avant même d’avoir entendu le vôtre…
Oui, l’album était en train d’être mixé et je cherchais un moyen d’en parler d’une manière originale. Je ne voulais pas me limiter à sortir un album, je voulais faire quelque chose en plus ! J’ai eu l’idée de me concentrer sur le squelette des chansons et de jouer avec ça… L’idée de faire une reprise à rebours avant que les gens entendent la finale…le nom est venu directement, inspiré du film « Retour vers le Futur » : Covers Of The Future. Je voulais que chaque groupe y aille de sa patte, de son arrangement, de sa sonorité … J’ai donc mis la partition sur notre site Internet en laissant ouvert et libre pour la participation. Et à ma grande surprise, cela a abouti sur pas mal de réalisations… Je m’attendais à des gens qui la joue au piano, ou au clavecin…il y en a eu….on a eu plein de versions marrantes…et il y a eu plusieurs groupes qui se sont pris au jeu, qui l’ont enregistré en studio avec leurs musiciens dans le cadre de leur album à eux et ils nous l’ont envoyé. J’étais très content, car cela nous a permis de rencontrer les groupes que souvent on connaissait de nom, on a même joué les morceaux sur scène en même temps qu’on faisait découvrir notre version … Les versions étaient très différentes des unes, des autres… Je ne m’attendais pas à en faire quelque chose à la base, mais ces versions sont tellement variées qu’on a décidé de les sortir. On est resté dans le concept de « Retour vers le Futur » et on en a fait une tape, une cassette audio. C’est assez impressionnant comme une même chanson peut avoir une âme différente….c’est à la fois la même et à la fois différente…
Comme vous étiez en train de mixer votre album au moment où les différentes versions arrivaient. Comment on arrive à ne pas se laisser influencer par ces différents styles ?
Il y a eu des versions où clairement je me suis dit : « Tiens, j’aurais bien aimé avoir cette idée-là » …mais le projet n’était pas de piquer des idées (rire) ! Puis notre album était en train d’être mixé…donc ça ne nous a pas influencé très fort ! Par contre, ça m’a donné des idées pour l’avenir…il y a eu plein de choses qui m’ont inspirée!
Vous avez déclaré à propos du premier single du nouvel album : « Everyone s’interroge sur notre capacité universelle à ne pas nous comprendre. Comment peut-on tous tirer fierté des plus grandes découvertes de l’humanité et se penser étranger à ce qu’elle peut faire de pire ? »
Oui c’est vrai que quand j’observe autour de moi, je constate qu’on ne comprend pas toujours les autres…Après c’est peut-être que moi qui pense comme ça…Mais c’est vrai que souvent quand on ne comprend pas l’attitude des autres, ça peut susciter l’agacement…Alors qu’on ne se rend pas compte que certaines de nos attitudes ne vont pas non plus être comprises par les autres. On se retrouve donc dans une chaîne de gens qui nous nous blâmons les uns des autres pour tout ce qu’on fait de bien ou pas assez bien, pour nos manquements … Et en parallèle, on se sent faire partie de cette humanité qui a découvert le vaccin contre la rage, qui crée cette civilisation autour de nous pour laquelle on se sent tous en tant qu’être humain responsable et fier. On est donc à la fois capable de se reconnaître dans une humanité très large quand il s’agit de ses bons côtés, de tout ce qu’elle a pu offrir et qui parait fantastique…par contre, nous nous dissocions de l’autre partie de l’humanité qui fait des choses beaucoup plus noires…Les textes de l’album parlent du coup de ses observations générales…toutes ces choses qu’on fait un peu tous…et j’essaye de les tourner en dérision ou de manière ironique…
Plein de concerts prévus dont le Botanique, le 1er juin… C’est une salle que vous aimez bien ?
Oh oui ! À Bruxelles, c’est un peu la référence en termes de salle. Déjà en tant que public, j’aime bien aller voir des concerts au Botanique, car les groupes qui passent sont très souvent des groupes que j’aime. Donc on est content d’y jouer à notre tour. Puis, nous avons débuté à Bruxelles donc notre public nous connait bien et nous suit depuis longtemps…C’est toujours très chouette de les retrouver ! Après, on enchaine sur un festival cet été CROP, puis nous avons plusieurs concerts en Flandre et en Wallonie, on va retourner à Bruxelles dans le courant de la saison prochaine… La saison prochaine va être une saison de tournée en Belgique et ailleurs, car nous sortons l’album fin de cette saison…Je travaille déjà sur le prochain album, car je n’ai plus envie qu’il y ait trop de temps entre les deux…
Nous vous offrons 2X2 places.
Envoyez-nous un mail à info@brusselsisyours.com (Objet : One Horse Land), ainsi que vos coordonnées (nom, prénom, téléphone, mail), pour que l’on puisse vous contacter si vous faites partie des heureux gagnants.
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Le concours se termine le 30 mai 2018 à 10h !
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