Le livre qui fait du bien
Il n’est jamais trop tard pour éclore : carnet d’une late bloomer de Catherine Taret.
Il y a des gens qui suivent les rails du chemin de la vie. Ils finissent leurs études, trouvent un emploi dans lequel ils resteront, se mettent en ménage, achètent un bien immobilier, se marient, font des enfants. Et puis, il y a les autres… Ceux dont le parcours est plus chaotique, ceux qui se cherchent, ceux qui se remettent en question, ceux qui ne trouvent pas directement leur place dans ce vaste monde. « Ils n’ont pas fait fortune à 25 ans, ils ne se sont pas mariés à 30 ans, ils n’ont pas encore d’enfants à 40 ans, ils trouvent l’amour à 50 ans et se mettent au sport à 60. Ils écrivent leur premier roman à 70, reprennent la clope à 80 et font une pub à 95 ans ». Avec son livre Catherine Taret redonne foi à cette catégorie de personnes qu’elle nomme les « late bloomers » littéralement « à floraison tardive », c’est-à-dire une personne qui a besoin de plus de temps pour éclore et qui révèle tout son potentiel à la maturité. Comme un enfant qui a besoin de mois supplémentaires pour marcher ou parler. Il n’est pas en retard, il prend tout simplement son temps. Un livre à la plume bouillante qu’on dévore d’une traite et qui fait tellement du bien à l’âme. On a envie d’annoter toutes les pages et de retenir des paragraphes entiers. A consommer sans modération ! Photo: My little Paris