Les Films à (re)voir en automne …

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Les arbres ont revêtu leurs robes fauves et pourpres. Le ciel gris est si bas qu’un canal s’est pendu. C’est l’automne! Et on se les pèle. Voici donc pour vous réchauffer et vous réconforter une série de films « automnaux » à (re)voir en cette saison.

 

Quand Harry rencontre Sally (Rob Reiner, 1989)

A la fin des années 60, Harry et Sally viennent de terminer, chacun de leur côté, leurs études. Harry profite de la voiture de Sally pour retourner sur la côte est. En chemin, il tente de la séduire mais elle le repousse. Cinq ans plus tard, ils se croisent par hasard dans un avion. Chacun a une liaison, heureuse en apparence. Cinq nouvelles années passent. Sally est seule à présent. Harry vient de divorcer.

Comédie romantique sur l’amour et l’amitié entre hommes et femmes, ce film est un vrai bijou d’humour et de tendresse. On aime les inénarrables et délirants Billy Crystal et Meg Ryan, la bande originale jazzy signée Harry Connick Jr et la célèbre scène de simulation d’orgasme dans le restaurant.

 

Le cercle des poètes disparus (Peter Weir, 1989)

Todd Anderson, un garçon plutôt timide, est envoyé dans la prestigieuse académie de Welton, réputée pour être l’une des plus fermées et austères des États-Unis, là où son frère avait connu de brillantes études.
C’est dans cette université qu’il va faire la rencontre d’un professeur de lettres anglaises plutôt étrange, Mr Keating, qui les encourage à toujours refuser l’ordre établi. Les cours de Mr Keating vont bouleverser la vie de l’étudiant réservé et de ses amis…

On aime l’émotion et le souffle de liberté de ce film. Impossible d’oublier ce formidable professeur Keating interprété par le regretté Robin Williams. Vous reconnaitrez aussi dans les rôles des élèves Todd et Neil, les jeunes Ethan Hawke (Gattaca) et  Robert Sean Leonard (Dr House).

 

Stardust (Matthew Vaughn, 2007)

Pour conquérir le coeur de son véritable amour, Tristan Thorn pénètre dans le royaume interdit afin de retrouver une étoile tombée du ciel qui a pris forme humaine.

Adaptation d’un roman de notre chouchou Neil Gaiman, Stardust est un film fantastique à découvrir à tout prix en famille. On aime la poésie, la magie et la fantaisie de cette histoire où se côtoient Princesses (Claire Danes), Sorcières (Michelle Pfeiffer) et Pirates (Robert de Niro).

 

Annie Hall (Woody Allen, 1977)

Alvy Singer, comique professionnel juif new-yorkais, se remémore son enfance à Coney Island et les 40 années qui ont précédé sa rencontre décisive avec Annie Hall, l’âme soeur qu’il attendait depuis toujours. Quand ses propres angoisses métaphysiques en viennent à semer le trouble chez Annie, la relation entre les 2 amants se détériore. Désormais, chacun s’en remet plus à son psy qu’à l’autre pour combler son insatisfaction existentielle.

Chef d’œuvre absolu, certainement le film le plus riche et le plus autobiographique de l’œuvre du cinéaste newyorkais, Annie Hall réunit humour, amour, tendresse, métaphysique et psychanalyse. Diane Keaton y campe une Annie Hall extraordinaire, fantasque et touchante. On aime le flashback où Alvy Singer se retrouve derrière le banc dans sa classe à l’école, la chasse aux homards dans la cuisine et les échanges de dialogues savoureux entre Alvy et Annie. A noter que la scène où Woody Allen éternue dans la cocaïne est un accident gardé au montage.

 

Coup de foudre à Nothing Hill (Richard Curtis, 1999)

William vit à Notting Hill, à l’ouest de Londres. Divorcé, ce trentenaire mène une existence paisible entre sa librairie et la maison qu’il partage avec Spike, un ami. Lorsqu’un matin, la belle Anna Scott, l’actrice la plus célèbre d’Hollywood, pousse la porte de sa boutique, William ignore que débute une grande aventure. Ils tombent amoureux mais la vie les éloigne l’un de l’autre. Quelques mois plus tard, Anna, traquée par la presse, se réfugie chez William.

Conte de fée moderne, cette comédie romantique est irrésistible grâce à l’alchimie du duo Hugh Grant/Julia Roberts. On aime le décor pittoresque de Londres, le sourire désarmant de Julia Roberts, les bégayements de malaise de Hugh Grant et le personnage de Spike (furieux Rhys Ifans) posant fièrement en slip devant une horde de photographes.

 

Il s’agit bien sûr d’une liste non exhaustive et totalement subjective. Et vous avez échappé à Légendes d’automne, Sonate d’automne, Un automne à New York, Conte d’automne, Jardins en automne, Le dernier automne, le temps d’un automne