Parenthèse enchantée au Damoiselle

damoiselle

Situé à Saint-Gilles, le restaurant Le Damoiselle est une véritable parenthèse enchantée. C’est bon, c’est frais, tout y est fait avec le cœur. Une adresse qu’on vous recommande.

 

Le Damoiselle se trouve au cœur de Saint-Gilles, près de la place van Meenen.

damoiselleEncore Saint-Gilles nous direz-vous. Oui, c’est vrai. Mais que voulez-vous, Saint-Gilles est une commune qui regorge de petites adresses qui valent de l’or qu’il nous faut vous partager. C’est le cas du Damoiselle.

Le Damoiselle, c’est avant tout une histoire d’amour. Entre un Breton et une Ardéchoise qui vivent à Paris, qui découvrent Bruxelles le temps d’un voyage, qui décident d’y ouvrir leur restaurant et d’y engager un chef normand. « Au final, nous sommes tous des zinnekes » aime répéter avec bonne humeur Mathias, le propriétaire des lieux.

Le Damoiselle, c’est aussi une histoire de fidélité et de coups de cœur. Mathias et Pauline travaillent avec des fournisseurs qu’ils aiment et en qui ils ont confiance. Des gens qui les entourent, qui sont devenus des amis au fil des années et qui leur fournissent des produits de qualité.

Tout ça permet au Damoiselle de nous offrir une cuisine délicieuse, savoureuse et réconfortante.

Nous avons commencé notre repas par un apéritif sur les conseils de Mathias. Un apéritif qui vient de la région de Pauline, l’Ardèche, le kir aux châtaignes. Dès la première gorgée, tous nos aprioris sur les kirs et leur côté sucré-écœurant s’envolent directement. Le goût est certes original, mais surtout délicieux. C’est doux, pas trop sucré, parfait pour l’apéritif.

damoiselleEn entrée (5, 50/9 euros), notre choix s’arrête sur une terrine de cochon aux figues et pickles ainsi que sur des crevettes sautées aux clémentines chou chinois et noix de cajou. Le mariage des crevettes et des agrumes était risqué, mais s’avère être un vrai régal. Les assiettes repartent vides.

En plat (18 euros), nous avons opté pour l’option végétarienne, un tajine au butternut, chou-fleur et raisins, semoule et amandes et pour le poisson du jour, à savoir un poulpe à l’aïoli, zestes d’orange et céleri. Croyez-nous lorsqu’on vous dit que les deux plats étaient délicieux. Chaque bouchée était un vrai plaisir et une explosion de saveurs en bouche.

damoiselleEn dessert (5,50/9 euros), le merveilleux tout chocolat nous faisait de l’œil, mais nous sommes restés sages et avons goûté l’ananas rôti au rhum et amandes grillées. Très bon également.

Si vous êtes amateur ou amatrice de vins, vous trouverez certainement votre bonheur, conseillé(e) par Mathias, la carte des vins étant plutôt bien fournie.

Le restaurant propose également une formule lunch deux services à 14 euros ou une formule trois services à 19, 50 euros. La carte du midi propose les mêmes plats que celle du soir, mais en version restreinte. La carte change chaque semaine et est disponible sur la page Facebook et le site internet du restaurant.

Vous ne pouvez pas passer à côté du Damoiselle. Non, vraiment. La cuisine est inventive, simple tout en étant recherchée, efficace tout en étant raffinée. Et détail non négligeable, les prix sont tout à fait démocratiques pour des produits frais et de qualité.

En plus d’une très bonne cuisine, le Damoiselle a vraiment une qualité indéniable : l’ambiance qui y règne.

Authentique. Vraie. Conviviale. Pas une atmosphère guindée pour un sou. Bien au contraire. L’impression de manger chez des amis. Des amis sympas, qu’on a envie de retrouver régulièrement, car ils nous font du bien.

C’est aussi un lieu créatif où chaque mois, un artiste belge est exposé, aux murs jusqu’aux sets de table créés pour l’occasion. Mathias et Pauline ont réussi à faire de leur Damoiselle un bistrot de quartier avec toutes les qualités d’un grand restaurant, la simplicité et la convivialité en plus.

Bravo à eux, car c’est une réussite. Bruxelles a besoin de plus d’endroits comme le Damoiselle !

On repart le cœur léger avec la certitude qu’on reviendra y manger très vite.

Très très vite.

“La gastronomie est l’art d’utiliser la nourriture pour créer du bonheur.” 
Théodore Zeldin, sociologue

Plus d’info ?

Rue de Lombardie 28, 1060 Saint-Gilles

http://ledamoiselle.be

Page Facebook : le Damoiselle