Pourquoi faut-il binge-watcher « Love, Death + Robots »?

Aujourd’hui, on vous parle de « Love, Death + Robots », la nouvelle série phénomène de Netflix. Véritable déclaration d’amour au Fantastique et à la Science Fiction, cette anthologie produite par David Fincher et Tim Miller se veut une aventure exceptionnelle foisonnant d’idées somptueuses et d’univers variés. Robots déchainés, soldats lycanthropes, démons de l’enfer…Il y en aura pour tous les goûts! BIY vous décrypte tout ça…

C’est quoi?

Love-Death-RobotsProduite par Netflix et destinée à un public adulte, « Love, Death + Robots » est une anthologie de 18 courtes histoires animées allant de la science-fiction au fantastique, en passant par l’horreur et la comédie. D’une durée variant de 6 et 17 minutes, indépendants les uns des autres et utilisant des styles d’animations diverses, allant de la 2D traditionnelle à la 3D photo-réaliste. Cette série est un must absolu pour les fans de cinéma de genre. L’idée derrière cette sélection est de réunir des talents des quatre coins du globe autour du cinéma d’animation.

Il a fallu 11 ans aux producteurs David Fincher (« Se7en »,« Fight Club »…) et Tim Miller (« Deadpool », le prochain« Terminator ») pour concrétiser cette série. A l’origine, « Love, Death + Robots »devait être un nouveau film adapté du magazine des années 70, Métal Hurlant. Punk, subversif et parfois pornographique, Métal Hurlant mettait généralement en scène des mutants, des machines et des femmes dénudées, et a inspiré l’esthétique de nombreux films tels que « Mad Max », « Alien » et « Blade Runner ».

Love-Death-RobotsComplètement secoué, on passe d’un combat ultra-violent entre monstres géants à une expédition archéologique sur les traces de Dracula, une romance mystique dans le Hong Kong du XIXe siècle ou encore un yaourt susceptible qui a pris le pouvoir…Le tout sous forme d’esthétiques diverses telles la Motion capture, le dessin naïf, la 3D ou le manga. 

Chacun y trouvera donc son bonheur!

Notre best of

Il serait trop long de vous parler de tous les épisodes, donc voici quelques coups de cœur (sans spoilers!)…

Pour les fans d’Horreur.
Épisode 7 : « Beyond the Aquila Rift » (« Derrière la Faille »)
Réveillé après avoir parcouru des années-lumière de route, l’équipage d’un vaisseau cherche à comprendre où il a atterri.
On aime cet épisode pour la noirceur de son récit. Certaines images vous resteront en tête durant un long moment.

Pour les fans de magie.
Épisode 8 : « Good Hunting » (« Bonne chasse »)

Le fils d’un chasseur d’esprit se lie d’amitié avec une huli jing (créature du folklore chinois) qui a le pouvoir de changer de forme. 
Croisement entre un film de Miyazaki et un récit Steampunk, cet opus fait preuve d’une grande poésie et d’une profonde sensibilité.

Pour les fans de graphismes spectaculaires.
Épisode 3 : « The Witness » (« Le Témoin »)

Après avoir assisté à un meurtre brutal, une femme tente d’échapper au meurtrier dans les rues d’une ville surréaliste.

Ce segment est visuellement d’une splendeur inouïe. Même si le twist est un peu prévisible, on reste bouche bée devant ce procédé d’animation qui donne une patine cinématographique à l’image (scratch de pellicule et effet de flou), tout en conservant un aspect bande dessinée efficacement exploité par la matérialisation des sons à l’écran. La scène dans un bordel SM dirigée par une « drag queen » clownesque vaut à elle seule le détour.

Enfin, last but not least, en toute subjectivité, notre épisode préféré…

Pour les fans de poésie et de philosophie.
Épisode 14 : « Zima Blue » (« L’œuvre de Zima »)

Zima est probablement un des plus grands artistes de la planète. Fatigué de tirer le portrait de ses contemporains, il dédie sa vie à peindre la grandeur du cosmos en y laissant sa marque de fabrique : un étrange rectangle bleu.

Cette réflexion poétique sur le sens de l’art est tout simplement bouleversante. En 10 minutes à peine, ce récit parvient à ouvrir les portes à de profondes questions existentielles tout en nous touchant en plein coeur.

Conclusion :

Love-Death-RobotsQue l’on regarde les 18 courts-métrages séparément ou à la suite, on ressort satisfait de cette expérience captivante remplie d’histoires d’amour, de mort, de robots et chargée de sentiments, de métaux, de sexe et d’hémoglobine. 

« Love, Death + Robots »est une formidable réussite, une aventure unique et intense qui devrait satisfaire les envies et les goûts de chacun.