Plongez dans l’univers de Tanaë

Propulsée sur les devants de la scène suite au buzz de « One dance », Tanaë n’a cessé de nous impressionner par son ascension fulgurante. Avec sa voix tour à tour grave et sensuelle, ses mélodies qui nous emportent, il est impossible de résister aux rythmes de la jeune chanteuse et compositrice belge. Plongez donc avec nous dans cet univers vibrant…

Comment votre passion pour la musique est née ?

Elle est arrivée dès mon plus jeune âge. Ma mère écoutait beaucoup de musique et elle chantait régulièrement. C’est un peu de là que ça a démarré. Je l’accompagnais en chantant sur les tubes ou je chantais seule sur des karaokés que je trouvais sur YouTube, jamais en public…toujours seule dans mon salon. Parfois, j’enregistrais pour voir ce que ça donnait. Mais il n’y avait pas de volonté d’aller plus loin. Le milieu de la musique me paraissait, à l’époque, complètement inaccessible. 

Et un jour, vous publiez le titre « One dance » qui fait un énorme buzz sur les réseaux sociaux… Comment est-ce arrivé ?

TanaëTout commença lorsque ma mère envoya l’enregistrement de « One Dance » à un producteur qu’elle connaissait pour avoir travaillé avant avec lui. On s’est rencontré, on a fait des tests en studio et puis on a décidé d’enregistrer ce titre.  On venait de créer la page Facebook au matin et on a posté la chanson dans l’après-midi. J’avais déjà posté sur mon Facebook perso des vidéos que j’avais enregistrées avec mon ordinateur. Je voyais que ça fonctionnait bien, mais c’était auprès de mes amis, ma famille…je pensais que ce n’était pas très objectif. Quand on a posté « One dance » sur la page et que j’ai vu tous les partages et les likes et un nombre incalculable de fans qui s’ajoutaient… Je me suis rendue compte que ma musique plaisait en dehors de mes proches. C’était complètement fou ! 

À partir de ce moment-là, tout s’enchaîne…

TanaëQuand on a vu le succès de cette première cover, on s’est dit qu’on allait continuer à en faire… Et plus, il y avait du monde et plus on arrivait à capter leur attention. Plus on postait des covers, plus on voyait que ça fonctionnait et nous nous sommes dit que nous n’allions pas nous arrêter là. Nous avons décidé de faire un premier EP sur lequel je n’ai pas ni écrit ni composé, car je ne savais pas comment cela fonctionnait. J’avais toujours été autodidacte dans ce domaine. C’était la première fois que je me retrouvais en studio, entourée de professionnels. C’était un nouvel univers. 

Sur votre album « Talking to Myself », ce fut exactement le contraire…

Oui, j’ai vraiment pris le lead artistique sur cet album. Plus je faisais de la musique et plus j’ai compris ce que je voulais vraiment et ce que je voulais faire sur scène. Quel style je voulais et la direction que je souhaitais prendre. Je me suis sentie prête à le faire. Je voulais quelque chose qui me ressemble, que les chansons me parlent et que l’univers soit cohérent avec moi. 

Sur votre premier EP, il y a une chanson qui parle de votre grand-père… C’était déjà très personnel…

Quand je me suis lancée dans la musique, mon grand-père est décédé. J’ai toujours été très proche de lui. Ça me semblait important de faire une chanson pour lui… Il ne m’aura jamais vu sur scène… Cela me semblait important de la réaliser. C’est ainsi que la chanson « Still Beautiful » est née. Ce qui est dingue, c’est que cette chanson est hyper célèbre en Turquie. Elle s’est retrouvée en huitième position en Turquie dans le Top viral 50. C’est complètement dingue de se dire qu’un titre si personnel puisse être approprié par d’autres personnes si loin de chez moi. J’ai été interviewé sur plusieurs chaînes radio en Turquie également. C’est ça qui est merveilleux, c’est que nous pouvons jouer ailleurs… La musique dépasse les frontières…

 

 

Cet été, vous avez joué dans beaucoup de festivals : les Ardentes, BSF, les Francofolies… Ce n’est pas toujours évident de jouer devant un public qui ne vient pas pour vous spécialement… Quel souvenir en gardez-vous ?

L’album venait de sortir et nous jouions aux Nuits du Botanique. C’était complètement fou ! Le concert avait lieu dans le chapiteau et il y avait énormément de gens. J’étais ultra stressée, mais une fois arrivée sur scène, l’énergie était telle que nous étions tellement heureux d’être là et de faire découvrir notre musique que ce fut une expérience intense et unique. Au fur et à mesure des festivals, nous avons appris à réagir avec le public, à percevoir comment il recevait notre musique… C’est la meilleure façon d’apprendre, car rappelons-le, je n’étais jamais montée sur une scène auparavant. Pour le BSF, nous avons joué à la Madeleine. J’avais vraiment trop hâte de découvrir cette salle….

Et qu’est-ce qui vous attend après cet été bien chargé ?

Et bien je vais retourner en studio pour la première fois depuis la sortie de l’album. Pour composer et avoir le plus possible de titres pour sélectionner les meilleurs. Je trouve ça important d’avoir du choix !

Où trouvez-vous l’inspiration pour vos chansons ? Ce sont des choses que vous puisez au fond de vous ou que l’on vous raconte ou un savoureux mélange de tout ça…

TanaëC’est très aléatoire !  Il y a des histoires que mes amis me racontent, des choses qui se passent dans leur couple. Comme je trouve ça intéressant, je prends des parties… Il y a aussi des choses beaucoup plus personnelles comme « Still Beautiful » où je parle de mon grand-père… Ce sont des choses personnelles, mais où beaucoup de gens s’y retrouvent… Et c’est ça qui est fort !

 

Un rêve un peu fou ?

TanaëJe n’ai pas vraiment de rêves un peu fous… Je suis quelqu’un qui vit au jour le jour. J’adorerais jouer dans des salles mythiques comme l’Olympia, l’AB … Après, je rêverais de faire des collaborations avec des artistes que j’admire par exemple Florence Welch de Florence and the Machine… J’adore sa voix et son univers ainsi que l’énergie qu’elle dégage sur scène…

Plus d’info ?

Page Facebook de Tanaë : ici 
Site Internet de Tanaë
Chaîne YouTube : ici

 

Photo illustrant l’article : @Christophe Vanderborght