Les meilleures séries de 2018 selon BIY

L’année s’achève déjà bientôt et l’heure de notre bilan cinéma et séries a sonné. Pour ce premier opus, nous vous proposons de revenir sur les séries qui nous ont marqué cette année. L’occasion pour vous de les découvrir ou de les redécouvrir.

The Haunting Hill House

Henry Thomas et Violet McGraw dans The Haunting of Hill House – Copyright Steve Dietl/Netflix

Comment ne pas évoquer ce petit bijou, made in Netflix de 10 épisodes. Cette nouvelle réécriture du roman de Shirley Jackson (1959) nous a tant charmé qu’effrayé. Avec cette envoûtante réflexion sur le deuil, la parentalité et l’enfance, Mike Flanagan a su élever sa création au rang de classique. Lorsqu’on lui pose la question sur une éventuelle suite, le réalisateur semble vouloir prendre son temps, mais n’est pour autant fermé à l’idée. Une chose est sûre pour lui, si suite il y a, ce sera une autre histoire. «Maintenant, c’est une série sur les gens hantés et les endroits hantés. Et je crois que le monde est rempli de ces choses-là.»

Le pitch : Dans les années 90, la famille Crain (Olivia, Hugh et leurs cinq enfants) emménage dans une ancienne et vaste demeure pour l’été, dans l’idée de la rénover et de la revendre. Rapidement, les enfants sont perturbés par d’étranges présences, des bruits et des ombres peu engageantes, tandis que le comportement d’Olivia devient de plus en plus inquiétant. Durant 10 épisodes, le récit oscille entre flash-back et présent, durant lesquels nous suivons cette famille, dont le passage dans cette bâtisse a laissé quelques séquelles. Hill House n’est pas une simple maison, et ils l’ont découvert à leurs dépens… 

Pour en savoir plus, direction notre article : The Haunting of Hill House (Netflix) pourrait-elle déjà être culte ?

The End Of The F**king World

Alex Lawther et Jessica Barden dans TEOTFW – Copyright Courtesy of Netflix

Sortie en début d’année, l’adaptation du roman graphique nommée aux Emmy Awards est un pur divertissement pop sur les désillusions de l’adolescence, doublé d’un humour noir déroutant, mais jouissif. Une saison 2 fut confirmée cet été et l’intrigue reprendra là où elle s’est arrêtée. On sait cependant peu de choses sur cette suite, qui nous l’espérons, sera de toute aussi bonne facture. 

Le pitch : «Je m’appelle James, j’ai 17 ans et je suis presque sûr d’être un psychopathe.» C’est ainsi que se présente  James, véritable archétype de l’antihéros. Depuis sa plus tendre enfance, James ne ressent aucune émotion, il est asocial, n’aime pas son père et tue des animaux. Désormais, il souhaite tuer quelque chose de plus «gros». Alyssa, rebelle sans filtre serait la proie idéale. Elle déteste tout le monde, sauf son père justement, qui l’a pourtant abandonnée lorsqu’elle était toute jeune. James a quelque chose de spécial. Un beau jour James vole la voiture de son père, Alyssa le suit. Il va la tuer c’est sûr, elle va tomber amoureuse, c’est sûr. En route vers «The End Of the F**king World».

Pour en savoir plus, direction notre article : The End Of the F**king World: la bizarrerie à ne pas manquer sur Netflix

La Casa de Papel

Alba Flores, Darko Peric, Jaime Lorente, Miguel Herrán, Paco Tous dans La Casa de Papel – Copyright Netflix

Difficile de passer à côté du phénomène, l’histoire de ces 8 braqueurs a passionné les abonnés de Netflix, devenus très vite addicted à ce que l’Espagne peut faire de mieux en série. Très inspiré de classiques du cinéma du genre, le show a su garder son ADN hispanique, pour notre plus grand bonheur. Si la plateforme avait acheté les droits de diffusion de ces premiers épisodes, c’est elle qui produit et diffusera la saison 3 dont le tournage a déjà débuté (et a été teasé dans une vidéo).

Le pitch : Un homme,  qu’on appelle le Professeur, planifie le meilleur braquage de tous les temps. Pour se faire, il recrute 8 des meilleurs malfaiteurs du pays, qui devront s’infiltrer dans la fabrique nationale de monnaie de timbre afin d’imprimer 1 milliard d’euros. Bien évidemment tout ne va pas se passer comme prévu.

Découvrez notre Top 5 des séries à suspense sur Netflix

Killing Eve

Jodie Somer et Sandra Oh dans Killing Eve – Copyright BBC America

Quel bonheur de retrouver l’excellente Sandra Oh dans un rôle à mille lieues de celui quelle tenait dans Grey’s Anatomy. Killing Eve est sans doute une des plus grosses réussites de l’année tant sur le plan stylistique que sur le plan de l’acting. Tout en sobriété et en élégance, la série happe son spectateur dès le pilote (ce qui n’est pas toujours le cas) et prend de la hauteur au fil de l’intrigue. Adapté de plusieurs nouvelles de Luke Jennings, ce show BBC a tout pour plaire sur la durée, il a d’ailleurs été renouvelé pour une seconde saison avant même la diffusion du premier épisode en avril dernier.

Le pitch : Eve est un agent du MI5, mais son métier est loin d’être celui dont elle avait rêvé. Villanelle est une tueuse à gages. Leur chemin se croise et soudain leur vie bascule.

Hippocrate

Louise Bourgoin dans Hippocrate – Copyright Denis Manin / 31 Juin Films / Canal+

Sortie il y a seulement quelques jours, cette fiction signée Thomas Lilti révolutionne le genre des séries médicales. Exit les Grey’s Anatomy et Urgence, vous êtes telle une petite souris dans un hôpital, avec ses médecins, ses patients, son manque de personnel, son manque de moyen. Tout est absolument réaliste et passionnant, mené par un excellent quatuor d’acteurs. Le réalisateur (médecin à ses heures) prévoit déjà une suite avec Canal +, mais pour l’heure l’idée n’est qu’au stade embryonnaire.

Le pitch : dans un hôpital public en France, suite à des mesures sanitaires, les médecins titulaires du service de médecine interne sont confinés chez eux pour 48h. Trois internes inexpérimentés qui ne se connaissent pas encore se retrouvent aux commandes alors que la quarantaine se prolonge. Ils assurent seuls le service et les soins aux malades, aidés de quelques aides-soignants et infirmiers. 

Rendez-vous la semaine prochaine pour les meilleurs films de 2018 selon BIY !