Les meilleurs films de 2018

L’année s’achève déjà bientôt et l’heure de notre bilan cinéma et séries a sonné. Pour ce second opus, nous vous proposons de revenir sur les films qui nous ont marqués cette année. L’occasion pour vous de les découvrir ou de les redécouvrir.

La Forme de l’eau

La Forme de l’eau – The Shape of Water : Photo |nCopyright Twentieth Century Fox

Difficile de ne pas parler de ce petit bijou fantastique, hommage aux films des années 50 et rempli de poésie. Le long métrage signé Guillermo Del Toro a obtenu pas moins de 4 Oscars, dont celui du meilleur film.

Le pitch : En temps de Guerre froide, Élisa, jeune femme muette, est concierge dans un laboratoire gouvernemental top-secret. Peu sociable, elle mène une existence discrète et solitaire. Un beau jour, avec sa collègue Zelda, elles font la découverte d’une étrange expérience pratiquée sur une créature à la fois homme et amphibien. Au fil du temps, Élisa finit par tomber amoureuse, elle va alors tout faire pour la libérer, sans se douter que le monde extérieur est loin d’être prêt…

Notre critique de La Forme de l’eau

Call me by your name

Call Me By Your Name : Photo Timothée Chalamet | Copyright Sony Pictures

L’adaptation du livre d’André Aciman est la surprise indé de l’année et Timothée Chalamet, nommé pour l’Oscar du meilleur acteur, en est la révélation. En attendant, Call me by your name a tout de même obtenu l’Oscar du meilleur scénario adapté et c’est bien mérité. Une suite est déjà prévue pour 2020 avec encore une fois Lucas Guadagnino aux commandes. Il sera épaulé de André Aciman en personne. Côté scénario, il sera plus sombre et les protagonistes devraient tous deux être en couple avec une femme. 

Le pitch : C’est l’été 1983, le jeune Elio 17 ans, passe ses vacances à griffonner des notes de musique, jouer du classique et profite des joies de la villa que possède sa famille «quelque part en Italie». Son père est professeur spécialiste de la culture gréco-romaine et sa mère traductrice. À la maison, le plurilinguisme est de mise, tout le monde se parle en anglais, en français ou encore en italien. Elio est proche de ses parents, qui lui ont donné une très bonne éducation. Intelligent et mystérieux, son aura n’est d’ailleurs pas pour déplaire à la jeune Marzia. Un beau jour, Oliver, venu tout droit des États-Unis afin de poursuivre son doctorat, débarque à la villa. Elio est très vite intrigué par ce jeune premier, plus âgé que lui. Entre eux, le désir grandit tandis que la chaleur de l’été laisse place à la découverte de l’autre et la sensualité.

Notre critique de Call me by your name

Tully

Tully : Photo Charlize Theron | Copyright Mars Films

Cette merveilleuse histoire sur la maternité est sans doute un des films les plus convaincants sur le thème. Côté acteurs, Charlize Theron tient un de ses meilleurs rôles. Elle est d’ailleurs nommée aux Golden Globes 2019 dans la catégorie « Meilleure actrice dans une comédie musicale ou une comédie ».

Le pitch : Marlo est une jeune femme sur le point d’accoucher de son troisième enfant. Déjà surmenée dans son quotidien de mère, elle doit pourtant trouver la force de faire avancer toute la petite famille. En effet, ce n’est pas son mari, très pris par son travail et geek à ses heures perdues, qui va lui prêter main-forte. Un soir, alors que le couple est invité à dîner par le frère de Marlo, celui-ci lui avoue avoir fait appel à une «nounou de nuit» afin d’aider sa sœur à prendre du temps pour elle. Il ne reste plus qu’à la contacter, mais Marlo est réticente quant à laisser entrer une inconnue dans son quotidien. Lorsque la petite dernière pointe le bout de son nez, épuisée elle décide de contacter cette fameuse Tully, une jeune et jolie femme à l’incroyable ouverture d’esprit, qui pourrait bien tout changer.

Notre critique de Tully

Ready Player One

Ready Player One : Photo Tye Sheridan | Copyright Amblin Entertainmen

Le dernier Spielberg était du grand Spielberg, et on a plus qu’apprécié de le retrouver, dans ce qu’il sait faire de mieux. Un vrai film de pop culture, bourré de références et d’effets spéciaux absolument ravissants.

Le pitch : En 2044, le monde tel qu’on le connaît n’existe plus. Après avoir connu dérèglements climatiques, guerre et famine, les hommes se sont réfugiés dans l’OASIS, un univers virtuel idyllique où tout est possible, créé par le génie James Halliday. Ici les apparences sont trompeuses et les gens se cachent derrière des avatars, souvent peu fidèles à ce qu’ils sont dans la réalité. Dans l’OASIS, on peut gagner de l’argent pour de vrai et faire à peu près tout ce qu’on veut, à condition de ne pas se faire tuer, si c’est le cas on perd tout, et pas seulement de façon virtuelle… Juste avant sa mort, Halliday a imaginé un concours ouvert à tous. L’éventuel vainqueur aurait alors la chance d’être à la tête d’une immense fortune et surtout de prendre le contrôle de l’OASIS et donc de l’humanité. Le jeune Wade Watts aspire à remporter ce concours plus que tout, pour une vie meilleure. Mais c’est sans compter sur les agissements de l’IOI, une multinationale prête à tout pour monter sur la première marche du podium des entreprises. 

Notre critique de Ready Player One

Lean On Pete

La Route sauvage (Lean on Pete) | Copyright Scott Patrick Green

Amoureux des grands espaces de l’Ouest américain, ce film est fait pour vous, et c’est loin d’être son seul argument. Le jeune Charlie Plummer y livre une magnifique prestation pour un film d’une grande beauté visuelle. 

Le pitch : Le jeune Charley Thompson vit avec son père, avec qui l’entente est loin d’être cordiale, et qui le délaisse. C’est alors qu’il décide de s’enfuir. Il se retrouve dans l’Oregon et y déniche un petit boulot chez un dresseur de chevaux. Très  vite, Charley noue des liens très forts avec Lean On Pete, un cheval destiné à l’abattoir. Pour le sauver, l’adolescent va prendre tous les risques nécessaires, jusqu’à entreprendre une cavale vers le Wyoming où vit, aux dernières nouvelles, sa tante. Un périple de près de 1000 kilomètres d’une aventure qui le changera à tout jamais.

Notre critique de Lean On Pete

Lady Bird 

Lady Bird : Photo Saoirse Ronan. Copyright Universal Pictures / Merie Wallace, courtesy of A24

C’est un peu l’outsider des Oscars 2018 avec 5 nominations et aucune récompense, mais ce long métrage sur l’adolescence ne démérite pas. Sans conteste un des films les plus touchants de l’année. 

Le pitch : Christine, qui s’est rebaptisée «Lady Bird», rêve d’une autre vie à New York, loin de Sacramento, sa ville paumée et de sa mère matrone du foyer, à laquelle elle souhaiterait ne jamais ressembler. Pour cela, il n’y a qu’une solution, intégrer une prestigieuse université dans la «Big Apple». Sans argent et sans grande passion pour les études, l’affaire s’annonce compliquée, d’autant que la matrone s’y oppose formellement… Puis il faut aussi vivre sa vie d’adulte en devenir et ça, c’est encore une autre histoire. «Lady Bird» parviendra-t-elle à prendre son envol avant de se brûler les ailes ?

Notre critique de Lady Bird

3 Billboards

3 Billboards, Les Panneaux de la vengeance : Photo Frances McDormand, Woody Harrelson |Copyright 2017 Twentieth Century Fox Stars Frances McDormand, Woody Harrelson 

2 Oscars pour ce portrait acerbe de l’Amérique profonde, dont celui de la meilleure actrice pour Frances McDormand, brillante dans son rôle de mère courage. Mais 3 Billboards c’est aussi 15 prix et 18 nominations à travers le monde, autant vous dire que si vous ne l’avez pas encore vu, cela devrait éveiller votre curiosité.

Le pitch : Mildred Hayes, désespérée par la lenteur de l’enquête sur la mort de sa fille, décide de prendre les choses en main. Elle provoque le chef de la police en inscrivant sur trois panneaux, un message à son encontre. Le violent officier en chef Dixon, raciste et homophobe, s’implique dans la dispute, et Mildred se trouve seule face à une ville entière qui n’apprécie gère ses méthodes. C’est avec courage et caractère que cette mère de famille battante va tout faire pour que son drame ne reste pas impuni, quitte à faire justice elle-même.

Notre critique de 3 Billboards

Avengers 3 – Infinity War

Marvel Studios’ AVENGERS: INFINITY WAR..L to R: Spider-Man/Peter Parker (Tom Holland), Iron Man/Tony Stark (Robert Downey Jr.), Drax (Dave Bautista), Star-Lord/Peter Quill (Chris Pratt) and Mantis (Pom Klementieff) Photo: Film Frame ©Marvel Studios 2018

C’est la machine à cash du cinéma cette année, et en même temps les studios ont mis les moyens, 420 millions de dollars ! C’est deux fois le budget d’Avatar… Avec 2,048 millards de recettes et 16 semaines en tête du Box-Office mondial, l’investissement est largement rentabilisé. Le  dernier opus (End Game) arrive le 26 avril 2019 , les studios s’en frottent déjà les mains.

Le pitch : Les Avengers et leurs alliés font face au redoutable Thanos, prêt à tout pour détruire l’univers.

Notre article : Deadpool 2 versus Avengers Infinity War: qui est le vainqueur de l’été 2018 ?

 

Et vous, quel film vous a marqué cette année ?